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▬ Coal Lake dans tous ses états

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Coal Lake

Elle a gardé quelques attraits de la charmante ville touristique qu’elle était. Aujourd’hui dévorée par La Pénombre sous toutes ses formes, Coal Lake n’en demeure pas moins une ville agitée et en perpétuel mouvement. A elle seule, elle semble être devenu un petit pays. Une nation unie sous une même bannière.

Située en plein cœur d’une large forêt de pins s’étendant sur des kilomètres à la ronde, elle était autrefois réputée pour sa tranquillité. Scindée en deux par le superbe lac (nom du lac), il fut un temps où l’on aimait à s’y promener d’une rive à l’autre en bateau de location. Il est aujourd’hui préférable de se déplacer par la route ou par les ponts. Les plus courageux découvriront en traversant la forêt les côtés escarpées des falaises sur lesquelles se heurtent l’océan pacifique. Si tant est que Ka vous laisse gambader jusque-là. Un centre-ville actif, des quartiers résidentiels lisses aux bicoques tordues des ghettos, Coal Lake a évolué dans son autarcie en ville diversifiée où se croisent chaque jours multiples classes sociales et origines.

Pas toujours dans la plus grande des bienveillances, bien au contraire.

Isolement oblige, le développement de Coal s’est effectué de façon peu orthodoxe. Ainsi, les maisons biscornues et les toits s’empilent dans les quartiers pauvres tandis que les bâtiments du centre-ville tendent à s’élever toujours plus haut. Les commerces ouvrent quand d’autres ferment, reclus dans un système aussi capitaliste que possible. C’est à celui qui saura supplanter les autres. Certains commerçants organisent même des veilles de nuit à leurs risques et périls pour espérer des bilans de fin de mois davantage satisfaisants. C’est une course effrénée au plus fort, à la survie. Une bataille perpétuelle dans les bas-fonds tandis que les puissants, ecclésiastiques et hauts rangs, ne se voient inquiétés de rien.

Mythe.

Puissant ou déchet, ils s’inquiètent tous. De La Pénombre qui gronde, ne fait aucune distinction de classe lorsqu’il s’agit de morde et mutiler. De l’argent qui ronfle et qu’on espère durable. De la fade nourriture qui viendrait à manquer, car tous ont encore dans le ventre le souvenir des années de disette, du carnage laissé par la Katastrophe. Nulle âme à Coal Lake est parfaitement sereine de ses lendemains et seule la jeunesse, plus accoutumée aux choses, voit parfois son existence au jour le jour.

Mais la nuit tombera. Elle tombe pour tout le monde.

Toujours.

Morale Puritaine

Fortement influencée par L’Ordre, la bonne pensée est de mise dans tous les crânes de Coal Lake. Il est évidente qu’une manière déviante de voir les choses serait aussitôt condamnable, imputée à une possession par La Pénombre, une rébellion contre le système.

Aussi, nous sommes proches du cliché idéal de la parfaite famille américaine. La sexualité est, de manière générale, réprimée par les sermons de L’Ordre, à moins d’être utile à la procréation. Il est évident qu’une politique de l’enfant unique est de plus en plus croissante au sein de Coal Lake, les ressources n’étant pas illimitées. Difficile cependant d’empêcher la natalité, principalement en ce qui concerne les classes pauvres, d'autant plus que les enfants à naître ainsi que les mères sont tant d'êtres considérés comme quasi sacrés. Le mariage est, sur le papier, de mise pour tous les couples et une relation consommée en dehors de ce sacrement serait réprouvée. C’est une image tenace dans les esprits. Dans les hautes sphères, il n’est pas rare que la plupart d’entre eux soient arrangés par les familles, au service de quelques intérêts, souvent monétaires.

Les moyens de contraceptions sont presque inexistants lorsqu’ils ne sont pas tout simplement douteux, voir létales. L’homosexualité est réprouvée, interdite, on évite à tout prix d’aborder le sujet au sein des familles pour ne pas se couvrir de honte. Il s’agit là d’une déviance aussi pernicieuse que les autres aux yeux de L’Église et donc infiniment condamnable. En contradiction à tout cela, un commerce charnel florissant s’étend de plus en plus dans quelques quartiers, sous couverts de danses et autres produits exotiques.

Le Blue Velvet est l’un de ces établissements. Probablement le plus connu de la ville, il n’ouvre ses portes qu’à une clientèle aisée et exclusivement masculine. Sa notoriété est telle que même L’Ordre ferme les yeux sur ce lieu de débauche où l’on peut obtenir bien plus qu’un simple spectacle dansant… Mieux vaut occuper les Agneaux pour endormir leurs esprits.

Du reste, la moralité générale de Coal Lake se rapproche de celle des années cinquante, voire d’une époque victorienne tant la survie prime ici-bas. Soyez certains que rien n’arrête le vice, pas plus les sermons que la peur.

Et pour ceux-là, pour ces tordus, ces criminels, il y a La Brigade. Les forces de l’ordre qui repêchent les égarés pour un bref allé retour derrière les barreaux. Pour les irrécupérables, les engeances, meurtriers, pédophiles et autres cannibales, c’est une exécution pure et simple. Coal Lake ne plaindra pas quelques bouches de moins. Quant aux moutons noirs, ceux qui, bien volontairement ou non, affichent les signes d’une étreinte trop étroite avec La Pénombre…

Ceux-là supplieraient sans doute pour une balle dans la tête.


Religion & Coutumes

On ne la présente plus, le Culte des Chandelles est une partie intégrante du bon fonctionnement de Coal Lake. Plus qu’une rumeur ou une superstition, chaque citoyen, même le plus aisé, sait que La Pénombre est bien réelle.

Tous les citoyens où presque sont égaux face à cette réalité, du plus modeste des ouvriers au grand chef de famille, en passant par le voleur de pacotille. La Pénombre effraie, les ralliant tous sous l’étendra du jour. Pour lutter, tout est bon à prendre. Sacro-sainte électricité, vendue à prix d’or par des industriels faussement amicaux, bougies, lampes à huile. Tout pourvu que l’on parvienne à identifier l’ombre étrange que nous dessine le fond d’un couloir obscur.

L'Ordre

Cela, L’Ordre l’a bien compris. Vacillant entre foi et alliances politiques, il est le guide spirituel de Coal Lake. La tête pensante d’un troupeau d’agneaux apeurés. L’Ordre a tous les pouvoir, composé d’un savant mélange d’ecclésiastiques et de personnalités importantes, d’industriels et d’hommes d’affaires.

L’Odre contrôle les médias, ce qui filtre ou non dans les journaux, les livres et même la musique. Contrôler la culture, c’est contrôler l’esprit, et les plus rebelles des artistes se sont vus défroqués de leur métier du jour au lendemain pour ne pas avoir respecté les règles. Comme son nom l’indique, son but est de s’assurer du bon déroulement des choses à Coal Lake. Que chacun soit bien dans la petite case qui lui a été allouée, sans débordement. Que les riches le restent et que les pauvres se complaisent dans leur misère. Chacun à sa place oui, et tout ira pour le mieux. Toutes les ressources sont distribuées avec parcimonie pour maintenir le cercle, le bon fonctionnement des choses.

Il veille au respect des dogme d’une main de fer, à grand coup de sermons et de politique de la terreur. Après les premières émeutes dues aux manques de vivres, L’Ordre a jugé bon de monter un bras armé nommé La Brigade. Ils sont tant d’anciennes forces de l’ordre que des repris de justice aux déviances contrôlées. Ils font officiellement respecter la loi en ville et dans ses alentours. Officieusement, les plus zélés d’entre eux traquent les déviants, les nuisibles ou tous ceux que l’on veut définitivement faire taire.

Quant aux méthodes employées et aux écarts de comportement, ils sont assurés qu’on y fermera les yeux.

Voyez L’Ordre comme un terrible conseil d’administration.

- A Coal Lake, on brule les corps que l’on retrouve, croyant dur comme faire que La pénombre pourrait les posséder.
- Aucun signe de croix ou figures religieuses habituelles ne sont représenté. C’est la lumière et tous ses pendants qui est réellement vénéré.
- De la Bible n'ont été conservés que l'ancien et le nouveau testament.
- On ne se signe donc pas en croix mais par un geste des deux mains vers le visage signifiant « Que la Lumière t’illumine »
- De façon plus générale, la mort est considérée comme souillure et seuls quelques professionnels mal vus tels que les médecins ou autres sont autorisés à y toucher.



Culture

Toute la culture publique de Coal Lake est scrupuleusement contrôlée par L’Ordre. On ne rallie pas les masses autrement que par la pensée unique et ça le conseil l’a bien compris.

Aussi, il est monnaie courante que de voir placardée aux murs du centre-ville quelques affiches de propagandes auxquelles on ne prête même plus attention. Tous les artistes reconnus sont méticuleusement approchés et choisis par L’Ordre lui-même, grand agent sans visage.

La télévision ne possède qu’une chaîne unique dirigée par le complexe culturel de la ville ; chaque programme est analysé et validé avant sa diffusion. Il en est de même pour la radio, la musique et même les livres. La plupart des livres de l’ancien temps ont été brulés même si quelques exemplaires discrets circulent encore parfois dans les milieux miséreux.

Coal Lake possède même une petite industrie du divertissement, produisant des films à la qualité parfois discutable mettant en scène quelques figures montantes et poulains obéissants. On peut assister à des pièces de théâtre et parfois même à des opéras.

S’il n’existe qu’un seul journal officiel, le Daily Sunset plusieurs canards clandestins ont vu le jour pour protester contre l’autorité locale. Il en est de même du côté musical et les soirées improvisées et "concerts" sauvages voient le jour depuis quelques temps grâce à la nouvelle génération.

On murmure qu’une radio pirate serait en cours de formation.

Société

Coal Lake ayant été figée en 1954, l’évolution s’y est fait plus lente. Aujourd’hui, on décompte bien une dizainz d’années depuis la Katastrophe et la société se modernise peu à peu, le temps ne semblant pas s'écouler de façon réellement logique et immuable. Sous certains aspects, elle tend à toucher au début des années soixante-dix.

Pas de téléphones portables mais des cabines dispersées çà et là en ville. Les plus aisés possèdent souvent un combiné à domicile, qu’il s’agisse de commerçants ou de particuliers. Cette technologie tend progressivement à se faufiler jusqu’à des foyers plus modestes. On communique cependant encore beaucoup par lettres et missives, officielles ou non.

De la même manière, un poste télévisé est souvent installé dans les foyer les plus plaisants et les vitrines les commerces font la part belle à cet onéreux mais si convoité dispositif. Plus généralement, on écoute la radio ou de vieux gramophones poussiéreux. Les plus chanceux auront su dissimuler quelques vinyles d’avant la répression de L’Ordre.

D’un point de vu vestimentaire, il est encore rare de voir déambuler une femme en pantalon, plus particulièrement chez la haute société. On porte encore ces grandes robes doublées de jupons, plus colorées pour les jeunes filles et plus classiques pour les femmes mariées. Les veuves se voient contrainte de porter le noir tout le reste de leur existence, à moins d’un remariage de bonne fortune.

Les classes plus basses voient l’apparition de tenues proche d’une ébauche de grunge, principalement véhiculé par le milieu artistique et ouvrier.  Le jean se montre timidement. On retrouve parfois de vieux cuirs usés sur le dos des plus chanceux. On porte ses habits du dimanche pour aller à L’Église et on s’y couvre la tête.

L’électricité s’est installée dans les maisons mais le prix parfois exorbitant levé par les industriels fait que l'on a toujours tendance à s’éclairer aux bougies et à l’huile. Dans les quelques bicoques perdues aux alentours de Coal Lake et dans les ghettos, on ne voit souvent pas même l’ombre d’une ampoule.

Pensez technologie vintage.

Le port d’arme est contrôlé, uniquement réservé aux membres de La Brigade. Et pour toute interdiction, un trafic se créer. C’est également le cas avec les drogues. On trouve des cigarettes en vente libre. L’alcool de bonne qualité est réservé à la Haute, les autres se contentant souvent de production artisanale douteuses.

La nourriture, quant à elle, n’est jamais distribuée en grande quantité. Les livraisons sont officiées par des membres de La Brigade, sur demande et moyennant paiement, souvent bien défendus venant chaque semaine donner sa part au foyer. Bien entendu, la quantité est calculée en fonction de l’emploi, du revenu et surtout de l’apport fait à la société de Coal Lake. Les incapables ne sont certainement pas fournis et on s’échange la nourriture sous le manteau dans quelques ruelles discrètes.

Ne criez pas victoire trop vite, tout est devenu fade.

Inutile donc de préciser qu'il n'existe aucun commerce de nourriture officiel.

- Les élevages et cultures sont maintenus protégés et à l’écart. Toutes les ressources sont distribuées en fonction de l’apport à la société.
- Il n’est pas rare que pour des métiers plus officieux, cela soit le responsable qui nourrisse ses employés. C’est le cas des artistes qui ne dépendent pas de L’Ordre ou des filles du Blue Velvet par exemple. Les directions usent et abusent bien souvent de cette méthode.
- Après la Katastrophe, la nourriture est devenue fade, qu’importe sa composition. Mais il faut bien manger pour vivre et les quelques chiens errants ne nourrissent pas leur homme…
- La monnaie à Coal Lake est le Probe. Plus que de l'argent, elle est synonyme de bonne réputation et force une amabilité générale et une assurance de bons services. Plus l'on possède de Probe, plus notre réputation est haute. Voyez cela comme une système de notation particulièrement vicieux. Le moindre Probe doit être déclaré à la Brigade afin de calculer vos ressources méritées.
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