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▬ Les familles fondatrices

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Songbird

Pâles, yeux clairs, sombres boucles noires, ce qui percute en premier lieu chez les Songbird, c’est cet invariable portrait qui se répète qu’importe l’individu. Une génétique perpétuelle en dehors de quelques singuliers qui les feraient volontiers passer davantage pour une fratrie qu’une famille. On leur prêtre bien volontiers tous les maux de cette terre, à commencer par la folie presque constante à chaque génération, se manifestant d’une façon ou d’une autre selon l’être qui l’abrite.

On les désigne bien souvent comme maudits, mauvais et issus de générations incestueuses. Tout cela est vrai. Et les rumeurs les acoquinant avec l’obscurité ne sont pas totalement infondées non plus. Mais il n’est pas de bon ton d’agripper le serpent par la queue, aussi, l’Église et même L'Ordre s’efforcent de rester à l’écart du manoir familiale pour l’heure. Leurs productions sont après-tout bien utiles pour occuper le petit peuple. Et le manoir se hissant aux abords des campagnes inhospitalières n'appelle certainement pas à la visite de courtoisie.

Famille sous le joug d’un règne purement matriarcal, les héritiers mâles n’ont pour utilité que d’être rapidement mariés pour assurer une descendance à la lignée et sont souvent, au mieux, négligés. Les filles se voient en revanche offrir divers privilèges et sont très tôt introduites dans l’entreprise familiale. Leur liberté et leur évident manque de courtoisie envers la gente masculine fait jaser plus que de raison en ville. Chaque fille de la maison se voit cependant contrainte d’assurer elle aussi que descendance à la lignée, avec l’homme de son choix, qu’elle décide ou non de l’épouser. La femme conservera toujours son nom d’origine.

Leurs anciennes origines celtes, leur descendance douteuse, la consanguinité planant sur leurs têtes ainsi que leur grande implication dans le commerce de diverses plantes aux effets parfois "divertissants" leur ont donné une étiquette flirtant avec l’ancienne sorcellerie. Si le clan Songbird s’en amuse autant, c’est parce que les rumeurs ont toujours un font de vérité. Ils n’ont jamais été plus radieux que depuis la Katastrophe et il y a fort à parier que la présence de La Pénombre ne leur soit pas étrangère. Elle sait chérir ses enfants les plus fidèles.

La famille s’étire désormais en deux banches. Les années et leur système particulier ont pratiquement annihilé leurs rangs mais la dernière génération subsiste. Ils sont, dit-on, issus d'une sorcière des vieux continents dont le portrait borgne trône toujours dans le grenier de la Résidence Hampton. Madeleine Songbird fut épousée de force à seize ans par William Hampton, à l'époque où Coal Lake n'était qu'une minuscule village du nouveau monde, apportant avec lui son lot de bigots en tous genre. Elle fut brulée vive sur la place publique pour avoir voulu attenter à la vie de sa progéniture. Les Songbird gardent depuis une rancœur nourrie envers les Hampton, leurs croyances s'avérant particulièrement tenace. Les deux familles n'ont aujourd'hui plus le moindre lien de sang.

S'ils ne sont que très rarement présents aux réunions de L'Ordre et n'en font qu'officieusement parti, il est de notoriété commune qu'ils apportent beaucoup à la ville, principalement sur le plan culturelle, pas toujours légalement. Leurs études des plantes permet également de belles avancées du côté médical.


Meredith Jezabelle Songbird : Sous ses mines élégantes, ses sourires affables et ses tenues impeccable, Meredith pourrait bien vous planter tranquillement un couteau dans le dos sans fournir plus d’effort que cela. Armée d’un mépris grandiose pour la gente masculine et d’un humour désopilant, elle gère l’entreprise familiale sans accro depuis déjà quelques années. C’est une femme de caractère qui multiplie les conquêtes sans jamais se soucier du qu’en dira-t-on. On la prétend déjà mère, d'un enfant oubliable, parfois d'un monstre. Les rumeurs vont bon train et lui glise dessus comme des gouttes d'eau. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa présence aux Réunions de L'Ordre est souvent remarquée.(PNJ)

Ivaldo Lazarus Songbird : Le grand malheur d’Ivaldo est d’être né homme dans une famille de femmes. Tout bonnement terrifié par ces dernières, il a été élevé avec sa cousine Meredith qui s’apparente aujourd'hui presque à une soeur. Peintre craintif au comportement instable, il semble perpétuellement juger le monde de son oeil unique. Pas moins intelligent pour autant, il a été gardé en estime par sa cousine qui. Âgé d’à peine plus de trente ans, il est en charge de la production des marchandises pour l'entreprise familiale, lorsqu’il ne les consomme pas à usage personnel.  (PNJ)

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Withers

C’est un portrait de famille comme il en existe dans toutes les branches sociales hautes de ce pays en perdition. Un portrait aux coups de pinceaux aussi racés que furieux, qui trace ainsi les profils droits et fiers des Withers. Un portrait aussi vieux que l’origine même de la ville pourtant cela fait bien moins d’un siècle qu’ils se sont installés ici, reprenant leurs droits sur le haut manoir Montbéliard.

Au départ, il n’y avait qu’une demeure de vacances pour une Victoire Withers, une européenne de quarante ans venue respirer l’air frais des grands espaces américains pour soigner un mal des poumons grandissant. Puis avec elle étaient venus les héritiers, des garçons tous noirs de cheveux, trop clairs de peau, immanquablement anglais, aux incroyables yeux bleus rois. Plutôt que les mines, les chemins de fer ou même l’esclavage, c’était dans l’électricité qu’ils avaient planté leurs premières bourses jusqu’à faire fleurir un flambeau de lumière dans tous l’Est des USA. Perdant peu à peu leurs titres de noblesse, ils en avaient élevé un autre, plus valable, mieux respecté : celui d’une famille qui en imposait tant par les fonds que par les moyens.

Une famille ancienne, presque quelconque du Maine. Mais d’une incroyable puissance, quoique timide.

Hélas, la Faille était venue et emportant avec elle bon nombre de mineurs, avait su croquer dans le Pommier Anglais de ses dents malades. Aux ramifications génétiques étaient venus se greffer pestilences diverses et variées, folie, souffrances, décès brusques et soudain, mort subite de tant de nourrissants, infertilité, sexualité débridée, cassant les branches d’un grand arbre pourtant bien vert et solide, jusqu’à le dénuder jusqu’au tronc.

Des cousins, des cousines, il ne reste aujourd’hui plus rien. Et au sein de la branche centrale, la morsure des funèbres évènements a su emporter les plus faibles, comme les plus bruyants. D’abord le père, ensuite le frère ainé, à quelques années d’écart. L’un la guerre. L’autre – qu’en sais-je ? Puis la mère, prenant son envol des hautes tours de sa maison. Et désormais, on murmure que le cadet se fait bien discret.

Ka a su se faire une place, dans l’antre des lumières et même si Elizabeth Withers tient sa place d’héritière, elle la belle dame de bleue, toujours présente au premier rang des églises, le front racé et l’indolence de celle qui n’ont pas d’autre choix que de réussir, toutes et tous savent bien que ce qu’elle protège, bien plus qu’une maison, un titre, ou sa richesse, c’est bien le plus jeune frère. Le dernier qui se tiendra vivant. Le couronné de boucles blondes et d’innocence, si différent de ses ainés du haut de ses douze ans. Le renouveau. Le bel Arthur.

Elizabeth Withers (PJ)

Brett Withers : Fils ainé des Withers, faussement charismatique, golden boy gominé aux mines toujours bien posées, dressé dans toute sa splendide virilité. Il se veut dominant auprès des hommes mais bien plus encore auprès des femmes. Craint, d’une certaine manière, par ces dernières tout en se faisant une joie de les décortiquer comme de vulgaires crustacés. L’officiel le disait brillant, beau et prometteur, intelligent et séducteur. L’officieux sait quel prédateur il était et comme sa mort en soulage plus d’une. Notamment sa sœur. Hélas, seuls les portraits correctement (dé)peints restent en tête. (PNJ)

Johan Withers : D’enfant joyeux vif et curieux ne reste qu’une lamentable écorce figée dans le marbre d’une arrogance presque involontaire. Ame secrète perdue dans les tréfonds obscurs des étages pourtant plongés dans l’obscurité du manoir, c’est un intellectuel raffiné, préférant la poésie aux longues soirées envinées. Il aime pourtant son ainée et son cadet mais ne peut se résoudre à s’en rapprocher à nouveau. Dans sa froideur, il semble avoir trouvé sa propre lumière. Et se pâme dans sa propre solitude d’emporte piécé, la main posant sur sa canne à défaut de ne pouvoir jouer du violon, ne se plaignant que rarement des douleurs fantômes de sa jambe emportée.

Arthur Withers : Mais s’il existe une lumière chez les Withers, elle est bien dans l’âme d’Arthur. Rayonnant soleil, bon, généreux, innocent et lumineux. Le blond, comme l’était Brett, mais dans une naïveté d’angelot. On aime à le voir à l’église, il a toujours une belle pensée, un mot gentil. On aime le voir tenir sa chandelle, comme si son optimiste quotidien l’avait lui-même allumé. Il est vigoureux, sage et curieux. Aime lire, aime la musique même s’il est bien moins doué. Ne semble pas porter le blâme des actions dont on farde sa famille. Relève les têtes des portraits poussiéreux dans le hall. Ne se plaint pas de l’absence de son père. Pleure sa mère avec la parcimonie de ceux qui savent faire le deuil. Et du haut de ses 10 ans, porte le regard d’un être choyé, protégé par le giron de sa sœur.



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Hampton

D'origines sudistes, on a donné leur nom au tunnel ouvert sur la Katastrophe, leur conférent de ce fait une bien sinistre réputation. Que cela ne tienne. Les Hampton sont proches des sphères religieuses depuis des années maintenant et offres de larges contributions à L'Eglise Wycliff sous les rideaux des confessionnaux, faisant du patriarche un éminent membre de L'Ordre depuis déjà plusieurs années consécutives. Ils ont à Coal Lake posé leur valise en investissant dans les mines et dans la plupart des secteurs porteurs depuis le dix-septième siècle.

Aucune loi ne passe ici-bas sans avoir préalablement atterri entre leurs mains et celles de L'Ordre. Autant dire que les originaux et autres noctambules ont quelques ennuis à se faire. Les Hampton ont le bras long, la décision vive et possède toutes les qualités de la parfaite petite famille américaine. Ils gèrent, entre autre, les forces des Brigades et toutes les manifestations de la ville. A la tête de L'Ordre et collaborant étroitement avec l’Église, autant dire que leur influence n'est plus à démontrer.

Leur but commun est évident : purger Coal Lake de l’infamie qui a envahi ses ruelles, humaine ou chimérique.

Il faut alors rentrer dans le rang, ou mourir par le feu.

Ils entretiennent une relation oscillante avec la famille Withers. La mère d'Elizabeth Withers et de toute la fratrie était effectivement Hampton, son premier fils ayant hérité des traits caractéristiques de la famille. Ces deux derniers s'avérant aujourd'hui décédé, l'entente entre les deux familles n'est pas toujours au beau fixe.
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