▬ Les Phénomènes

Phénomènes

La déferlante de La Pénombre n'a pas uniquement plongé Coal Lake dans la solitude et niché dans le crâne de ses citoyens des peurs plus ancestrale. La présence de l'entité a également donné lieu à d'étranges phénomènes inexpliqués que l'on a dénoté au cours des dernières années. Si certains tiennent davantage de la rumeur que de la réelle menace, d'autres en revanche, pourraient bien vous êtres fatals si vous n'y prenez pas attentivement garde.

Vous êtes libre d'agrémenter vos rp de ces derniers avec parcimonie ou en subir l'intervention par le biais d'un PNJ. Cette liste est non exhaustive et nous vous encourageons à inviter d'autres manifestations de Ka à votre guise. En cas de doute quant à la correspondance au contexte, notre messagerie est toujours ouverte.

Les Escaliers.

Ils se dressent parfois, sans raison, comme si on les avait posés là, dans les bois. Parfois de marbre, parfois de pierre. Ouvragés, silencieux. Étranges. Aucune poussière ni feuilles mortes sur leurs marches, intouchables, construits là fraichement, peut-être. Soyez cependant certains que si vous passez votre chemin, ils auront disparu à votre retour.

Leur apparition est aléatoire et inexpliquée. On les targue bien volontiers de pièges tendus par La Pénombre, tant ils ont des allures d’échappatoires grossiers. Le fait est que ceux les ayant croisés rapportent inlassablement la même impression. Un malaise constant, lourd sur les épaules, l’indicible sensation d’être épié. Les murmures aussi. Plus l’on s’en approche, plus les chuchotements de la brume forestière se font pesants. L’avis général des badauds vous le dira, mieux vaut simplement les ignorer et reprendre sa route.

Ne montez surtout pas les marches.

Les Terriers

Les témoignages amusent souvent, tant et si bien que la chose tient davantage de la légende urbaine que du fait avéré. On appelle Terriers ces endroits de la ville qui permettraient – à ce qu’on dit – de se rendre à un autre en un battement de cil. Porte de placard donnant sur un arbre du parc, toilettes publics, fond de piscine… Aucune carte ne permet de situer les terriers et un habitant de Coal Lake pourrait finir sa vie sans en avoir jamais croisé un seul. A moins d’être particulièrement explorateur, il y a peu de chance d’en trouver un autrement que par hasard. On ignore d’ailleurs si leur position est fixe.

Pour les plus pessimistes, ils ne sont que la preuve supplémentaire d’un monde clos aux limites sans cesse redessinée par des forces obscures.

Les Statiques

Si vous laissez allumé votre poste de télévision tard le soir, vous pourriez bien y voir l’image se distordre de temps à autre dans une neige statique parfaitement anormale. Certains y décèlent des images, d’autres pensent entendre des sons. Paranoïa ambiante ou réelle manifestation ? Vous feriez quoiqu’il en soit mieux d’allumer votre lampe avant de vous retourner.

Les Murs Pleureurs

Le liquide brun, couleur sang pourri, s’échappe de leurs briques, de leur pierre, s’écoule jusqu’au sol avec l’application des grands artistes. D’un coin à l’autre de la ville, quelques citoyens attestent de leur présence. Un stigmate divin, peut-être ? Une cicatrice laissée sur la peau fripée de Coal Lake. Une manifestation inexpliquée quoi qu'il en soit, que l'on attribue tant à la pénombre qu'à quelques phénomènes plus rationnels. Une mauvaise farce de quelques Hurleurs en pleine démonstration de force ?

Et les murs n’en finissent plus de saigner, de cracher la pourriture intérieure, révélant cyniquement tout le mal qui sommeille dans chaque foyer.

La Radio

Tard le soir, pour ceux qui ont encore le courage de veiller à la lueur de leur veilleuse, la radio peut parfois jouer de vilains tour. Entre deux annonces publique ou chansons nocturnes, elle se tord, grésille et glisse l'air de rien les ironiques paroles d'une toute autre chanson. On raconte que cette dernière était diffusée au moment même de la grande Katastrophe. L'entité aurait donc un curieux sens de l'humour.

On raconte aussi, à mi-voix cette fois, pour ne pas trop éveiller la superstition, qu'à chaque diffusion, c'est un enfant de plus qui disparaît à Coal Lake.